
Une des questions la plus fréquemment posée au Snell Group concerne la rédaction des rapports : quelles sont les données qu’il faut-il signaler et comment les formater ? Dans le manuel du cours de niveau 1, nous fournissons plusieurs extraits de normes pour la thermographie, y compris un résumé de l’ASTM E-1934; Standard Guide of Examining Electrical and Mechanical Equipment with Infrared Thermography. Parmi un des sujets traités concerne la rédaction des rapports.
Une des sections de l'ASTM E1934 est très détaillé au sujet des rapports. Au cas où vous n’êtes pas tout fait au courant avec les normes et leur tournure de phrase, vous y observerez souvent-utilisé le mot « devrait ». Ainsi « devoir » accompagnera généralement ce qu’on appelle une « règle obligatoire » surtout à respecter. La E1934 décrète une longue liste d’informations à reporter. Si vous utilisez un logiciel fourni par votre fabricant de caméra infrarouge, vous y remarquerez de nombreux modèles de rapports avec champs à remplir. Ces modèles sont très utiles, en faisant une correspondance importante entre vos données et vos images, vous fournissant des tables pratiques pour la saisie des données. Malgré ce niveau de détail, le lecteur de votre rapport peut-être toujours susceptible de se poser de nombreuses questions.
Votre rapport représente le produit final de votre programme d'inspection. Que votre audience soit des collègues en internes, ou des clients de votre compagnie, votre rapport constitue ce qu'ils obtiendront en échange pour leur budget. Vous allez donc vouloir que votre travail soit impeccable avec beaucoup d’informations indispensables pour vos lecteurs. Ce que vous y indiquez est essentiel. Il faut également tenir compte de ce que vous souhaitez que votre rapport souligne. Quel-est le message global que vous désirez relayer aux lecteurs ?
Les modèles de rapports offerts par les fabricants de caméras fournissent en général des cases pour les images en infrarouge, ainsi que pour les photos qui y correspondent. Celles-ci peuvent être accompagnées de descriptifs avec données. Mais mis à part les données captées par la caméra, pouvez-vous y inclure davantage d’informations ? Voici quelques points à considérer :
- Attribuez-vous une sévérité au problèmes découverts ? Nous en discutons durant le cours de niveau 1. Malgré nos meilleurs conseils, pas tous les thermographes utilisent cette méthode. Quelle que soit la vôtre, vous devriez signaler les anomalies à votre public. Vos lecteurs doivent comprendre la distinction entre un constat dénommé « sévère » et un autre décrit « faible ». Ne les laissez pas se poser la question – expliquez-leur.
- Quels équipements avez-vous inspectés, et à l'inverse, lesquels n’avez-vous pas inspecté, et pourquoi ? De nombreuses inspections ne sont pas effectuées en fonction d’un itinéraire prédéterminé. Si votre inspection ne suit pas une route prédéfinie, ou en précisant une liste d'équipement et d’articles à inspecter, vous devriez créer cette liste en indiquant ce que vous avez inspecté, ou pas, et pourquoi. Si vous ne signalez pas l'équipement qui n’était pas en état de marche ou verrouillé, et que cet équipement tombe ensuite en panne, il n'y aura aucune trace indiquant s'il a été inspecté ou non. Ceci pourrait vous exposer à une responsabilité, ou à la perte de crédibilité de vos méthodes d’inspection.
- Mentionnez les limites des mesures des prises de températures radiométriques. Certains lecteurs de rapports d’inspections thermographiques peuvent être susceptibles d’être mal renseignés en matière de technologie infrarouge. Beaucoup de gens estiment que la thermographie est infaillible lors de la mesure de la température. Votre rapport est une occasion de les faire comprendre autrement, et qu’on ne peut pas se fier uniquement aux températures captées.
Nous venons juste de dénommer quelques-uns des nombreux éléments à considérer. Si vous n'êtes pas sûr que votre format de rapport vous réussisse, consultez-nous. Nous sommes là pour vous donner un coup de main.